4 conseils pour l’aide à la création d’entreprise
Pour mener à bien un projet de création d’entreprise, il faut une bonne idée, un bon business model et un bon business plan. Mais sans fonds, impossible de tenir la route : la trésorerie de départ et les investissements pour l’avenir sont indispensables. L’argent est le nerf de la guerre. Voici 4 conseils pour l’aide à la création d’entreprise.
Aide à la création d’entreprise : les aides disponibles
Il existe en France de nombreux dispositifs d’aides financières, de subventions et autres prêts à conditions très favorables destinés à l’aide à la création d’entreprise. Ces mécanismes sont destinés au financement d’un projet.
L’ACCRE, les dispositifs BPI France, le prêt d’honneur ou encore l’ADIE comptent parmi les aides à la création d’entreprise les plus fréquemment utilisés.
L’ACCRE – Aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprises – prend la forme d’un allègement considérable de charges sociales pendant les premières années d’existence de l’entreprise. Les demandeurs d’emploi qui se lancent dans un projet de création d’entreprise y ont recours.
Les dispositifs BPI – Banque Publique d’Investissement -, sont des aides spéciales de l’État accordées aux projets innovants, qui demandent des investissements conséquents en R&D notamment. Ils prennent la forme de prêts à moyen et long terme, à partir de 40 000€, accordés dans des conditions de remboursement souples et favorables. Les prêts BPI France s’accompagnent par ailleurs d’un prêt bancaire classique.
Le prêt d’honneur fait également partie des dispositifs BPI pour un financement plafonné à 45 000€. L’emprunt accordé est compris entre 2 000€ et 7 000€, remboursables sur 5 ans.
L’ADIE est un micro-crédit qui permet aux porteurs de projet de tester une idée d’entreprise sans engager de somme trop importante.
Les fonds personnels, la « tontine »
Avant de convaincre un banquier d’accorder un crédit pro dans des conditions favorables, nombre d’entrepreneurs commencent par réunir un apport personnel. Ils font également appel à la générosité de leur famille, en réunissant des fonds sous la forme de l’ancienne tontine.
Investir des fonds personnel dans un projet de création d’entreprise a comme vertu principal de rassurer les banques. Elles seront bien plus enclines à accorder un crédit à un porteur de projet en capacité de réunir entre 15% et 20% du montant du prêt demandé.
Autre avantage : les fonds personnels permettent de financer des postes tels que les études de marché, les frais de formalité de création d’entreprise ou encore de constituer la trésorerie de départ et le fameux Besoin en Fonds de Roulement – BFR.
Les prêts bancaires
Incontournables dans l’écrasante majorité des cas, le prêt bancaire est une solution de financement particulièrement utilisée en création d’entreprise. Le porteur de projet entretient souvent une relation de longue date avec son conseiller bancaire qui le connaît et lui fait confiance. En résulte des prêts professionnels accordés dans des conditions de remboursement favorables entre taux d’intérêts attractifs et différé de remboursement.
La bonne approche consiste toutefois à mettre en concurrence plusieurs banques, idéalement trois. D’un point de vue général, les banques financent 70% du montant total de l’investissement. Aussi, un apport personnel suffisant est chaudement recommandé voire obligatoire.
L’ouverture du capital
La recherche d’investisseurs et leur entrée au capital de l’entreprise est une autre excellente solution de financement de projet.
Le créateur d’entreprise conserve la main-mise sur son projet en détenant la majorité décisionnel des parts sociales ( 51% du capital de la société par exemple) mais fait entrer des investisseurs dans la structure. Des business angels sont spécialisés sur le créneau et pour les contacter des sociétés appelées « leveurs de fonds » jouent les intermédiaires. Elles aident les créateurs d’entreprises, contre rémunération, à monter le dossier de plan de financement et à le présenter à des investisseurs potentiels.