Avec actuellement plus de 10 000 start ups en France, la « start up nation » voulue par les pouvoirs publics est véritablement en train de prendre forme. Créer une start up revient à créer une entreprise à partir d’une idée novatrice, disruptive et orientée la plupart du temps nouvelles technologies. Comment créer une start up ? Quelles sont les différentes étapes de création ?
Une start up n’est pas une simple structure souple et réduite à un faible nombre de collaborateurs mais un réel projet d’entreprise porté par une idée centrale. Une offre en services, un produit novateur qui répond à une vraie demande et une problématique à part entière. Tout démarre donc par une idée solide, un projet, une offre. Tout est possible et comme le disent les anglo-saxons : the sky is the limit !
La start up doit apporter un vent de fraîcheur sur son marché, en brisant certains codes, en utilisant les technologies pour générer de la valeur tant pour les clients que pour le marché dans son ensemble. L’idée centrale de la start up doit aller dans ce sens.
Cette idée doit par ailleurs être confrontée à la réalité du marché. Une étude en bonne et due forme est incontournable afin d’optimiser les chances de succès. Plusieurs questions doivent être abordées:
Parmi les étapes de création d’une start up, la mise au point du business model est essentiel. Car pour lancer sa start up, encore faut-il s’assurer de sa possible viabilité. Le business model permet d’aborder plusieurs aspects financiers, de bâtir le modèle économique de la start up. Les deux principales questions auxquelles répond le business model étant : comment générer du chiffre d’affaires ? Quels sont les mécanismes qui permettent de développer les ventes ?
Créer un business model solide permet également de convaincre les investisseurs, de trouver des financements, de lever des fonds. Les points phares d’un business model sont :
Les finances de l’entreprise, c’est le nerf de la guerre. Car un bon financement de la start up lui permet d’investir, de disposer de suffisamment de trésorerie et de fonds de roulement pour maintenir à flots l’activité avant que la rentabilité soit suffisante pour pérenniser la structure. De nombreux leviers de financement existent :
Une start-up est avant tout une entreprise. La dernière étape de la création d’une start up consiste donc à choisir la bonne forme juridique, celle qui permet de se lancer à moindre frais, sans lourdeur administrative excessive. C’est pour cette raison que le statut de SARL ne convient pas spécialement à une start-up, même s’il s’avère intéressant passées quelques années. La SARL est assez rigide du point de vue de l’organisation et du fonctionnement.
En revanche, opter pour la création d’une SAS – Société par Actions Simplifiées – est idéal. Aucun montant minimum de capital n’est requis et l’entrée de nouveaux actionnaires se fait sans autorisation préalable. Un statut souple et léger. Mais d’autres formes juridiques conviennent également : EURL, SA, SNC, EI et autre SNC.
Suite à ces différentes étapes, la mise au point d’un plan de communication permet de lancer la start up, de la faire connaître, d’attirer les premiers clients. Le web et les réseaux sociaux sont bien entendu des médias essentiels à investir. Reste alors à vous lancer !